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Un nouvel an solo

Ca y est, on est le 31. Un mois que j’angoisse à l’idée du nouvel an. J’ai jamais aimé cette fête, je ne vois pas trop l’intérêt à part une occasion de boire. Je bois rarement, et j’ai eu pendant longtemps peur de l’alcool. Cette fête, c’était un peu l’horreur. Entre les soirées entre potes qui se passent mal, dans les bars, avec du monde, du bruit, et les soirées trop calmes en famille à ne pas faire grand chose, cette fête m’a toujours déprimé.e. Pour la première fois cette année, je m’autorise à ne rien faire. A rester au lit, pendant que les autres s’amusent. Je voulais trouver quelque chose de réconfortant, un bon film, un repas qui me ferait plaisir, ou une jolie tenue peut être. Mais non, rien ne m’intéresse. Je culpabilise un peu de ne rien faire, j’ai l’impression de passer à côté de quelque chose. Mais au final je me rends compte que je passe juste à côté d’anxiété, de stress, de fatigue, de tristesse ou de colère. Je m’autorise à être bien, à prendre soin de moi.

Prends soin de toi, fais la fête si tu le veux ou peux, mais il n’y a pas d’obligation. Fais ce qui te semble bien, et ce qui a le plus de chance de te rendre heureuxe. Ne soit pas honteuxe de ça.

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Retour sur le marché de Noël du Moulin de Wazemmes

🎄 De retour du marché de Noël by Panda 🎄

Oui, il a fallu plusieurs semaines afin de réussir a peu près à m’en remettre, c’était du boulot ! Nous avons eu du monde, beaucoup plus que ce à quoi on s’attendait. L’ambiance était super bonne, tout le monde aux petits soins, des exposants au top et des bénévoles du tonnerre ! 🙂

Bref, c’était vraiment top, j’en ai encore des étoiles plein les yeux ✨

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La boite à outils d’inclusion des personnes LGBTQI+ et/ou en situation handicap dans la scolarité

(en vrai c’est pas du tout magique, c’est juste quelques idées comme ça, et ça serait chouette de pouvoir les tester un jour pour voir ce que ça donne !)


Des cours obligatoires de sensibilisation et de médiation dans le parcours de prof, régulièrement mis à jour et inclusif,

Des interventions scolaires ne visant pas que les élèves,

Une accessibilité rapide quant aux demandes de changement de prénom d’usage sur les listes d’appel,

Des partenariats avec des association et des refuges,

De vrais cours d’éducation sexuelle et de SVT inclusifs (personnes intersexe, relations homosexuelles, sensibilisation aux handicaps…),

Une révision des représentations actuelles : il n’y a pas que les hommes cisgenre, blancs, valides, hétérosexuels et dyadiques qui sont importants !

La mise en place de groupes de soutien,

Et enfin, une réelle mise en place de travaux d’accessibilité : livres braille, dys et gros caractères, casiers, portes plus légères ou automatisées, tables inclinées ou pupitres à dispo, accès à un lieux de repos, logiciels de lecture audio, ascenseur (en état de marche c’est toujours mieux)…

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Aider les artistes indépendants

Parfois, on ne sait pas trop comment aider les artistes dont on aime le travail. Je vais parler ici principalement de mon cas, en temps qu’artiste en situation de handicap et ayant créé et édité une BD de sensibilisation sur le sujet (où mon but n’est donc pas de vendre le plus possible, mais plutôt d’aider au maximum)

Tu peux aider les artistes de deux manières : avec de l’argent et sans. Voici quelques exemples :

Un·e artiste aussi doit payer ses factures (même si l’art est une passion, malheureusement on ne paie pas l’électricité comme ça), alors si tu as quelques euros à lui accorder, voici comment les dépenser :

Achète de son contenu

(personnellement mon travail va entre 1 et 200€, donc tu as un large choix)

Fais un don

via Paypal ou une plateforme de financement participatif style Tipeee ou Utip. Tu peux y faire des donc ponctuels ou mensuels en choisissant (ou non) de recevoir une contrepartie inédite !

Si tu n’as pas d’argent, il te reste des possibilités !

Partage le travail

sur les réseaux sociaux, dans la vraie vie, parles en autour de toi. Les réseaux sociaux ne donnent plus de visibilité aux personnes qui ne paient pas : prouve qu’on peut compter les un·e·s sur les autres et se faire connaître par nous même.

Pense aux solutions alternatives comme le troc.

J’ai créé un groupe Facebook sur le sujet : “troc entre artistes” pour s’échanger matériel, services et productions.

Si tu as l’énergie pour, vient faire un coucou lors d’événements, c’est toujours très gratifiant de rencontrer les personnes, ça remplit ton petit cœur d’amour <3

Sur certaines plateformes comme Tipeee ou Utip, tu peux regarder une pub pour reverser quelques centimes aux artistes.

Ton avis compte, alors donne-le !

Quand tu souhaite reposter le travail, crédite l’artiste

cela veut dit qu’il faut donner son nom, voir des liens vers lesquels se tourner pour voir le reste de son travail.

Pour ne jamais rien louper, active les notifications !

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Les personnes à mobilité réduite ne sont pas toutes en fauteuil roulant

La mobilité réduite, c’est quand tu ne peux pas bouger comme tu veux. Ça peut être temporaire, comme une jambe cassée, permanent comme une amputation, un accident, une maladie, ou fluctuant, comme la station debout pénible, fatigue ou douleurs chroniques…

Je suis une personne à mobilité réduite car je fatigue vite, j’ai du mal à rester debout, parfois à monter les escaliers, et certains gestes peuvent me blesser (mettre un manteau seul·e me fait parfois mal aux épaules par exemple). Mes gestes sont restreints et calculés selon ma fatigue, ma force et mes capacités physiques.

Quelques idées d’adaptations pour les personnes à mobilité réduite : rampes (escalier, toilettes), sièges, caisses prioritaires… (on reparlera du logo handicap un jour..)

La mobilité réduite ne se voit pas forcément.

Parfois, on doit se ménager et se balader en fauteuil roulant (en vrai on a pas trop le choix). Mais pour qu’un lieux soit accessible, pas de marche ou de bordure, des rampes d’accès, portes automatiques et ascenseurs sont (en partie) nécessaires !

Mais bien souvent, les PMR sont comme toi… et moi ! Parfois, on peut avoir besoin d’une canne ou d’un déambulateur par exemple, mais souvent, on a juste besoin d’un endroit où faire une pause.

Tout va bien ?

Si tu as connaissance de la mobilité réduite d’un·e proche, n’hésite pas à lui proposer des pauses régulières, laisse lui ta place ou demande à ce que quelqu’un cède la sienne dans les transports en commun, checke régulièrement si ça va et cale toi sur son rythme.

Cette mini-BD est disponible en version papier sur la boutique !

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Joyeuse St Valentin <3

Je me suis longtemps posé des questions sur ma perception de mes sentiments. Je me suis rendu·e compte que je (et pas mal d’autres personnes) n’ai pas de limite distincte entre l’amour et l’amitié (j’aime tout le monde !), mais juste un spectre, avec énormément de nuances.

Ce qui change est juste ce que j’ai envie de faire avec la personne. La notion de couple semble donc très abstraite, quand on y pense !

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La théorie des cuillères – LGDP

Chapitre 5 – La théorie des cuillères

Qu’est ce que c’est ?

Voici Christine Miserandino, The spoon lady. C’est la créatrice de cette théorie. Elle est atteinte du Lupus. Un jour, une amie lui a demandé de lui expliquer sa maladie.

Vu qu’elles étaient au restaurant, Christine lui a expliqué sa maladie grâce aux cuillères qu’elle trouvait là. Cette théorie fonctionne en fait sur plein de syndromes différents, surtout quand on y trouve de la fatigue ou douleurs chroniques. Comme dans le SED !

Comment ça marche ?

Partons du principe que j’ai 15 cuillères par jour. J’enlève une cuillère à chaque fois qu’une action me coûte de l’énergie. Prenons l’exemple d’une journée banale…

Me lever tôt, moins deux cuillères;

m’habiller, moins une;

aller en cours toute la journée, moins trois;

avoir des interactions sociales, moins deux;

prendre les transports en commun aller-retour, moins une;

aller à un rendez-vous médical, moins une;

faire à manger, moins deux;

mettre la table, manger, débarrasser, moins une;

faire mes devoirs, moins deux;

me laver, moins une;

Voilà ! J’ai utilisé toutes mes cuillères ! Dans cette journée, je n’ai pas fait de tâches ménagères, ni de courses, ni même dessiné. Tout ça m’aurait coûté des cuillères !… Cuillères que je n’avais plus en stock !

Si ce soir je veux aller à une soirée… cela me coûtera 5 cuillères de plus. Deux solutions s’offrent à moi :

– soit je prévois en avance d’y aller, et je calcule pour faire ma journée avec seulement 10 cuillères,

– soit j’y vais, alors que j’ai déjà utilisé mes 15 cuillères quotidiennes (donc je dépense 20 cuillères en tout)

Je peux aussi ne pas y aller, mais ça serait nul !

Si je vais à cette soirée, n’ayant plus de cuillères pour aujourd’hui, je devrais piocher dans celle de demain. Demain, j’aurais donc 10 cuillères au lieu de 15. Donc je n’irais pas en cours, n’aurais pas d’interactions avec autrui et ne prendrai pas les transports en commun.

Une personne “lambda” aurait des cuillères à volonté (ou au moins beaucoup plus). Si je fais une action inhabituelle, je devrais faire attention aux répercutions que cela aura. Tout doit toujours être prémédité et calculé pour arriver à avoir le bon nombre de cuillères !

5 chapitres sur 11 sont disponibles en libre lecture. Si cette BD t’intéresse et que tu as envie de soutenir mon travail, vas faire un tour sur la boutique !