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Un atelier pour Panda ! – Campagne de financement participatif

Lien vers la cagnotte : https://www.paypal.com/pools/c/8tHawOjCQ1

Ça y est, je vous dévoile enfin le projet secret ! Depuis quelques temps, je cherche un endroit où me poser pour travailler en dehors de chez moi afin de vous proposer plein des nouvelles créations artistiques et vous accueillir. J’ai trouvé bonheur, me voilà au Méta’Lunair !

Le Métallu, c’est une friche artistique, avec plein d’artisan.e.s très cools de plein de corps de métiers différents, des plantes partout, des poules, des plantes, des chats, des plantes… Bref, que du bon !

Mais ce déménagement n’était absolument pas prévu ! Je me retrouve donc dans l’obligation de faire une petite cagnotte pour m’aider à m’installer et débuter à travailler sérieusement avec plein de jolis meubles fonctionnels, du nouveau matériel etc. Cette cagnotte va me permettre de déménager tranquillement et tout doucement vers ce nouveau lieux de travail, alors je compte sur vous pour m’aider à concrétiser tout ça !

La cagnotte prendra fin le 15 mars 2021 !

Objectifs :

15% atteints – Un terrier virtuel : achat d’un disque dur externe pour ne rien perdre en route !

50% atteints – C’est quoi tout ce bordel ? Achat de nouveaux meubles pour l’atelier !

75% atteints – Débuter une nouvelle vie : achat de matériel tout neuf pour créer toujours plus !

100% atteints – Le loyer et les charges de l’atelier pour ce mois ci sont remboursés !

Contreparties :

Pour 5€ : remerciements vidéo personnalisés

Pour 10€ : une carte postale dédicacée

Pour 20€ : une impression spéciale nouvel atelier, numérotée, signée, plastifiée et re-décorée

Pour 30€ : un exemplaire en exclusivité du zine « un Panda dans la friche » numéroté et dédicacé

Pour 50 € : un collage A4 original

Pour 100€ : Un cours de 2h sur les arts plastiques + visite de l’atelier (post covid ou en visio)

Si vous souhaitez faire un don (donner de l’argent sans recevoir de contrepartie), merci de me le préciser. Si vous souhaitez une contrepartie, n’oubliez pas de m’indiquer votre adresse, nom et prénom. Pour les personnes hors France hexagonale, des frais de port supplémentaires sont à prévoir.

Merci a toustes pour votre soutien, je compte sur vous pour relayer au maximum ♥

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Où trouver Les Galères d’un Panda ?

Liste de librairies indépendantes où tu peux te procurer la BD Les Galères d’un Panda.

Où trouver Les Galères d’un Panda ?

06

Cabinet du docteur Anne Coquelet Moulinoux (Antibes)

14

Association SED’in France (Douvres la délivrance)

17

Librairie l’odyssée de la BD (Royan)

31

Librairie l’ouïe lire (Toulouse)

59

Librairie le bateau livre (Lille)

Librairie les quatre chemins (Lille)

AssociationTa1ami (Lille)

[En libre lecture]bar le Liquium (Lille)

[En libre lecture] Centre j’en suis j’y reste (Lille)

Association Ta1ami Wahagnies (Wahagnies)

75

Association Handiqueer (Paris)

Librairie lady long solo (Paris)

82

Librairie la femme renard (Montauban)

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A l’encre de nos maux

« Il est des blessures invisibles qui feront toujours partie de nous. »

Attention, mention de : pédocriminalité, viol, mutilation, grossophobie, tentative de suicide, troubles du comportement alimentaire, mort.

« J’ai été un enfant cactus, trop repoussant pour l’amour. Mais cet enfant est partir désormais il est retourné dans sa serre. Mais il n’a pas oublié de me laisser un souvenir ineffaçable, impérissable. En son honneur, pour masquer ce douloureux souvenir, j’ai inscrit sur ma peau un cactus. » – L’enfant Cactus

(Tattoo par Jody Boucard)

« Avec mes troubles du comportement alimentaire, j’ai arrêté de regarder les parties du corps que j’aimais. C’était le cas de ma poitrine, je l’ai donc tatouée, comme piqure de rappel. Ça me permettait de moins prêter attention à mon ventre et mes hanches que je détestais tant. »

– Laure

(Tattoo par Plume de Chat)

« Mon corps c’est mon journal intime. Il y a ces cicatrices que je ne choisi pas, ces marques, ces tâches, puis il y a ces dessins, ceux que je choisis. C’est un journal intime, j’y écrit pour ne jamais oublier jusqu’à la mort » (Tattoo par Carishna)

« J’ai des troubles psychiques qui ont entraîné automutilation et tentatives de suicide. Je suis passée par le tatouage pour embellir ce corps que je n’ai pas choisi. J’y ai trouvé mes limites de douleurs, d’énergie et de consentement. »

– Ivypassenger

(Tattoos par Yam Sree et Freaky Family)

« J’ai toujours eu du mal à accepter mon corps, me sentant plus vivante en tant qu’ame ; il me paraissait lourd et encombrant. Je me suis fait tatouer Ad Astra, qui veut dire « Vers les étoiles », pour me rappeler chaque jour que nous sommes tous nés des étoiles et qu’un jour, nous y retournerons. Ce tatouage m’aide à apprivoiser un peu plus mon corps, qui me permet de découvrir le monde avant de retourner à nos origines. » – Le boudoir d’Ostara

(Tattoo par Atypic Studio)

« J’ai eu des troubles du comportement alimentaire important qui m’ont fait prendre 30kg en deux ans et ont amené de la dysmorphie corporelle. Je ne me reconnais plus quand je me vois, mais j’aime voir ces tatouage gravés sur mon corps qui accompagnent mes nouvelles formes » – Psalem

(Tattoo par Tulipe la machine infernale)

« Je me suis fait ce 2eme tatouage en février 2019, après le décès de ma mère. C’était une femme très dure qui m’a créé beaucoup de TCA. Son décès m’a beaucoup affecté et j’ai pris 30kg en moins de 6 mois. J’avais besoin de l’honorer, car c’était ma mère, mais aussi de me réapproprier mon corps déformé par le deuil, et le traumatisme. »

– Inola

(Tattoo Hector Moren)

« Cette branche de lavande, ça représente comment mon père a failli mourir a cause d’une coupure a cet endroit. Cette expérience m’a traumatisée et je la laisse encrée en moi. » – Clémence

(Tattoo par Pink Death Tattoo)

« Tout ces tatouages recouvrent mes cicatrices, celles de mes 14 ans, entre viol, violences physiques et mentales. Ça les fait s’effacer un peu. Je l’affaiblit, je m’affirme, et tous les symboles importants pour moi prennent place sur les cicatrices qu’IL m’a laissées. »

– Zed

(Tattoos par Othmane Loulidi et Julien Versi)

Merci a ces survivant.e.s du quotidien et a leurs fabuleuxes tatoueurs et tatoueuses.

Merci pour votre confiance.

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P.M.A pour tou·te·s ?

Il y a quelques mois, j’ai rencontré Jena sur les réseaux sociaux, et on a parlé un peu P.M.A (Procréation Médicalement Assistée). A cette époque, une proposition de loi de bioéthique avait était faite. Ce projet de loi visait à ouvrir l’accés à la PMA aux couples de femmes. Belle avancée pour les droits des personnes LGBTI+, et n’étant pas concerné·e par l’envie d’enfanter, je m’en suis personnellement réjoui.

Puis rapidement, je me suis rendu compte que cet accès a la PMA ne visait pas TOUTES les femmes, loin de là, ni toutes les personnes en capacité de porter un enfant. Le chemin pour avoir accès a une PMA pour les personne trans est inaccessible en France. Pourquoi ? Quels sont les « bonnes excuses » de l’état pour exclure une partie de sa population ? Le droit d’enfanter n’est-il pas un droit humain ?

Les réponses à ces questions, nous les connaissons. Cette loi est incomplète et injuste. Pourtant ce soir, le 29 juin, les députés vont se réunir, et voter (on l’espère) en faveur de cette loi. Ce n’est pas une mauvaise loi, et c’est une avancée, mais qui met délibérément de côté certaines personnes. Ne laissez pas passer sans broncher. Aider à donner des droits aux personnes qui n’en n’ont pas.

Indignez vous.

PMA pour tou·te·s ?

Un témoignage de Jena, femme trans oubliée des luttes pro-PMA.

Je m’appelle Jena, je suis une femme trans.

Les personnes trans peuvent vouloir avoir des enfants. La transidentité ne ferme pas cette possibilité. La transition peut au contraire révéler un désir d’enfant qui était impossible auparavant.

Depuis peu d’années seulement, la stérilisation obligatoire des personnes trans est interdite en France.

Avant ma transition je n’étais pas bien, je n’étais pas entière, je n’étais pas MOI.J’ai changé de prénom, de papiers, de numéro de sécurité sociale. Dans la vie, comme devant la loi, je suis une femme. À ce titre, je n’ai pas le droit de faire d’enfants avec ma compagne, parce que la loi actuelle n’autorise pas à deux femmes l’accès à la PMA.

Extrait du Code de la santé publique : “Toute personne dont la prise en charge médicale est susceptible d’altérer la fertilité, (…), peut bénéficier du recueil et de la conservation de ses gamètes (…), en vue de la réalisation ultérieure, à son bénéfice, d’une assistance médicale à la procréation”.

C’est la loi actuelle. Ma transition est bien prise en charge médicalement, avec un traitement qui va altérer ma fertilité.

Pourtant, les personnes trans sont refusées dans la plupart des CECOS* de France, parfois avec violence et dénigrement.

*Centre d’Études et de Conservation des Œufs et du Sperme

J’ai eu de la chance, j’ai trouvé un CECOS à une heure de chez moi, qui m’a reçue avec bienveillance. J’ai été prévenue : “On accepte de conserver vos gamètes, mais vous n’aurez pas le droit de les utiliser en France”.

Nous n’avons même pas le droit de les transférer dans un autre pays.

Pour m’accepter dans le système informatique, elles ont dû me créer deux dossiers : un avec mon identité, pour la prise en charge, et un autre avec mon ancien numéro de sécu, parce que le système informatique est évidemment binaire, et ne comprends pas une conservation de sperme de la part d’une femme.

Pour l’instant, la future loi ne tient pas compte du tout des femmes trans, et voudrait nous obliger à utiliser les gamètes d’un donneur anonyme et pas les nôtres. Et si nous arrivons à faire un enfant, je ne pourrais pas établir de filiation avec.

Les mairies n’acceptent pas d’appliquer aux femmes trans les articles du code civil sur la déclaration de naissance, ni sur la reconnaissance de paternité ou de maternité, faite avant ou après la naissance.

Ce serait mon enfant biologique, et je n’aurais aucun statut légal. Je devrais adopter mon propre enfant. Et je ne vous apprends rien sur la lenteur, l’incertitude, l’homophobie et la transphobie des formalités d’adoption.

La loi actuelle ne reconnaît pas le lien de filiation entre une femme trans et son enfant, et ne protège pas l’enfant en ne garantissant pas qu’il puisse grandir avec ses deux parents.

La transidentité n’est pas héréditaire ! Laissez nous faire des enfants !

Je continue à me battre pour les autres : comme des centaines de couples depuis les promesses trahies de la loi de 2013, notre histoire d’amour n’a pas résisté à l’incertitude du recul perpétuel de l’accès à la PMA. Nous portons toutes et tous le deuil de nos enfants, qui n’ont pas pu naître à cause de l’homophobie et la transphobie de l’État.

Nous rêvons d’une loi de Bioéthique qui respectera le consentement des enfants intersexes, qui n’exclura plus les personnes trans, qui aura le même régime de filiation pour tous les couples. Nous rêvons d’une loi pour toutes et tous, pas des régimes différents pour des catégories arbitraires. Une loi dont nous serions fières, une loi qui protège nos familles.

Nos enfants vous remercieront, c’est promis.

Je tiens a remercier Jena pour son témoignage émouvant et enrageant. Je la remercie pour son courage immense face a cette situation.

Je conclurai ce nouveau zine en précisant que la PMA actuelle (tout comme le projet de loi) n’inclue pas non plus les hommes trans. Si un homme transgenre a fait sont changement d’état civil, il lui sera impossible également de conserver ses ovocytes et de faire valoir un droit de paternité sur son enfant. Cela ne touche pas une minime partie de la population française, mais bien plusieurs milliers de personnes.

Je suis heureuxe de finir le mois des fiertés 2020 avec ce zine, qui me semblait important à vous faire lire. J’espère que vous y aurez appris des choses. Bonne fin de mois des fiertés, bonnes luttes.

Queerement,

Panda et Jena

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Le passing

Nouveau mini web zine qui fait un peu écho au précédent « petit guide trans » pour continuer ce mois des fiertés ! On rappelle donc qu’il n’y a aucune obligation de passing, notamment quand tu es transgenre, et que c’est difficile de subir le mégenrage et autres violences quotidiennes liées à ça, mais c’est en aucun cas à toi de changer pour correspondre à une société transphobe et sexiste <3

Le passing correspond à comment on est perçu·e en société. On nous a appris à juger l’apparence d’une personne pour savoir comment d’adresser à elle.

Le problème, c’est que c’est basé sur des critères sexistes.

Certaines choses ont évolué dans le temps, d’autres non : un homme qui se maquille, c’est la fin du monde, une femme qui porte un pantalon ça passe tranquille.

En plus de ça, au niveau des personnes trans ça pose un gros souci. Par exemple, ça induit qu’une femme trans doit nécessairement être très féminine , sinon on ne la consière pas comme une « vraie trans ». De ce fait, les personnes non-binaire ont l’obligation d’avoir un passing neutre pour que leur identité soit respectée.

Cette norme apporte beaucoup de problèmes :

  • une personne trans subira énormément de pression pour avoir un passing correspondant à son genre allant jusqu’à vouloir changer son corps (cheveux vêtements, hormones) pour rentrer dans ces critères au lieu de le faire uniquement pour soi.
  • un homme qui se maquille brouillera cette norme
  • ça renforce les stéréotypes de genre (et sexistes, du coup)
  • simplement, ça empêche les gens d’avoir le physique/style qu’iels voudraient
  • Les personnes non-binaire n’existent simplement pas selon cette norme

En clair, la notion de passing fait plus de mal que de bien.

Smash the passing*

  • n’ai pas d’attentes envers les personnes trans
  • habitue toi à l’idée que tout le monde peut se maquiller, porter des jupes, avoir des poils, se teindre les cheveux, se raser le crâne..
  • défends les personnes qui se font emmerder pour ça
  • demande directement aux personnes à qui tu parles quels sont ses pronoms.

*Détruit le passing

Cette BD t’a été présentée gratuitement ! Soutiens financièrement l’artiste pour lui permettre de continuer à vous fournir du contenu cool et accessible ❤️ https://www.paypal.me/lesgaleresdunpanda

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Le petit guide trans pour cis

Salut toi ! Ca fait un moment qu’on s’est pas retrouvés avec une nouvelle BD ! J’espère que ton (dé)confinement se passe bien 🙂 En ce moment, c’est le pride month. On m’a demandé a plusieurs reprises des informations sur la transidentité, ce que c’est, comment réagir face à une personne trans… Et bien voilà, c’est chose faite. Je te laisse donc avec ce petit guide, qui sera disponible d’ici quelques jours en format papier sur ma boutique en ligne et lors du festival de queerantaine pour que tu puisse le donner a tes proches, profs, assos, bref à qui tu veux ! Tu peux le précommander par mail, comme d’habitude à prix libre 🙂 Si je n’ai pas encore répondu à l’une de tes questions sur la transidentité, n’hésite pas à la poser en commentaire, j’y répondrais du mieux possible ! Bonne lecture !

Le petit guide trans pour cis

Tout le monde a déjà entendu parler des personnes transgenre, mais qui sait vraiment ce que c’est ?

Quand tu né, on t’assigne un genre selon ton sexe. Le genre est une construction sociale, alors que le sexe ce sont tes organes génitaux. Le sachiez-tu ? certaines personnes ont des caractéristiques sexuelles qu’on ne peut pas définir. On appelle ces personnes des personnes intersexe. C’est un phénomène naturel fréquent (on estime qu’environ 4 % de la population mondiale est concernée !). Ces personnes subissent souvent des traitements et opérations (parfois en étant très jeunes, souvent entre la naissance et la puberté) pour avoir des caractéristiques correspondant aux critères homme/femme.

Parfois tôt dans leur vie, parfois tard, certaines personnes se rendent compte que le genre qu’on leur a donné ne leur correspond pas. « heu … s’cusez mais c’est pas vraiment ce que j’avais demandé… » Le déclic peut arriver à tout âge et vu que c’est un ressenti, il n’y a que ces personnes qui peuvent savoir. On appelle ces personnes des personnes transgenre, pas travesti ni transsexuel sauf si la personne dont tu parle se définit comme ça. Pour les personnes en accord avec leur genre assigné, on parle de personnes cisgenre.

Certaines personnes se sentent femme, d’autres homme, d’autre encore peuvent se sentir les deux ou rien du tout. Ce n’est pas un choix. On parle de genre binaire pour les hommes et les femmes, et de genre non binaire pour tout ce qu’il y a entre les deux genres binaires et tout ce qu’il y a à part. Non, on ne se sent pas chèvre ou hélicoptère de combat, qui, a priori, ne sont pas des rôles sociaux.

Ces personnes peuvent faire le choix de transitionner ou pas vers leur identité de genre. Il existe plusieurs types de transitions. La transition sociale : par exemple changer son prénom, ses pronoms et accords. La transition médicale : par exemple une prise d’hormones ou opérations chirurgicales. Ça peut aussi être changer de coupe de cheveux, acheter de nouveaux (sous) vêtements, commencer ou arrêter de se maquiller et bien d’autres choses ! Chaque personne a un parcours différent, ça ne regarde qu’elle ! Poser une question sur le sexe qu’à une personne est par exemple inapproprié.

Quand on parle d’une personne transgenre, on utilise son genre actuel. « On m’a assigné un genre qui ne m’a pas convenu. Je suis actuellement une femme. Une femme transgenre. » Le terme transgenre veut juste dire que son genre a changé en cours de route.

L’orientation sexuelle ou romantique n’a pas de lien avec notre transition. Un homme trans qui aime les hommes est homosexuel, pas hétérosexuel. Une femme trans qui aime les hommes n’est pas « un homo refoulé » mais une femme hétérosexuelle.

Les personnes transgenre sont une minorité. Elles sont en plus petit nombre par rapport aux personnes cisgenre, on ne les représente pas ou mal et on en entend peu parler.

Dans beaucoup de pays, leur existence est illégale : le 15 mai 2020, la Hongrie interdit le changement d’état civil; en 2019, instauration des zones « sans idéologie LGBT » en Pologne; 24 avril 2020, le premier pilote d’avion transgenre en Inde est interdit de vol pendant 6 mois en raison de sa dysphorie de genre ; mars 2020, l’Idaho vote une loi interdisant aux femmes trans de participer aux événements sportifs. En France, la situation est certes un peu mieux, mais les personnes transgenre n’ont toujours pas accès a des droits fondamentaux et sont toujours discriminées : les thérapies de reconversion toujours légales, PMA refusée aux personnes transgenre, censure de contenu sur les réseaux sociaux par la loi Avia, en 2018 139 personnes trans ont été tuées en Europe, Entre 2016 et 2017, augmentation de 53% des agressions. Il est donc important de lutte pour nos droits lors de manifestations ou jours de célébration notamment : juin, mois des fiertés, marches des fiertés partout dans le monde, 20 novembre, journée du souvenir trans, 31 mars, journée de visibilité trans, octobre, Existransinter.

Comment aider ?

Être inclusif : un « bonjour » remplace très bien un « madame, monsieur », toutes les personnes ayant leurs règles ne sont pas des femmes, toutes les femmes n’ont pas leurs règles.

Écoute nous : nos besoins, luttes et revendications ne sont pas là pour le plaisir.

Ne soit pas intrusif : notre sexe, sexualité et projets médicaux ne regardent que nous.

Laisse nous le temps et le droit à l’erreur : on se cherche, on se trompe, on essaie, on recommence, c’est pas grave !

Soit tolérant : un homme trans n’est pas obligé d’avoir une apparence masculine, être trans n’est pas « perdre son enfant », il n’y a pas d’obligation d’opérations chirurgicales pour être « un vrai trans »…

Pour ne pas se tromper sur notre genre : tu peux demander le genre / pronom de la personne à qui tu t’adresse. Fais attention à la manière dont cette personne se genre à l’écrit comme à l’oral, tu y trouveras des indices !

Renseigne toi le plus possible : Lis, va a des conférences, regarde des vidéos… Sens toi concerné·e !

Avoir une personne trans dans son entourage demande parfois un temps d’adaptation. C’est normal ! Prouve que tu es de bonne foi. Accepte les critiques et excuse toi si tu fais une erreur. N’oublie pas qu’il est question de notre bien être.

Cette BD vous a été présentée gratuitement ! Soutenez financièrement l’artiste pour lui permettre de continuer à vous fournir du contenu cool et accessible ❤️ https://www.paypal.me/lesgaleresdunpanda

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La convergence des luttes (pour les nul·le·s)

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La convergence des luttes (pour les nul·le·s)

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Convergence des luttes : démarche politique visant à faire tendre vers un seul et même point des luttes différentes mais proches.

Intersectionnalité : Terme venant de l’afroféminisme pour désigner les personnes subissant le racisme et le sexisme.

Les personnes non racisées (qui ne subissent pas le racisme) se sont approprié ce terme, le mieux est de le laisser aux personnes concernées.

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Socialement, certaines personnes sont privilégiées car leur position dans la socièté est plus simple comparée à d’autres.

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Ces personnes, souvent sans s’en rendre compte, ont intégré leur position et continuent à perpétrer ça. Du coup c’est toujours les mêmes qui sont tranquille

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Avoir une position sociale supérieure à celle de quelqu’un d’autre, ça nous amène à une dominance. Et cette dominance amène l’idée qu’une catégorie prône sur l’autre, donc oppresse. Les oppressions inversées n’existent pas.

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Concrètement, ça donne :

Les hommes supérieurs aux femmes, les hétérosexuels par rapport aux homosexuels / bisexuels / pansexuels, les blanc·he·s aux racisé·e·s, les riches aux pauvres, les valides aux personnes en situation de handicap, les personnes cisgenre aux personnes transgenre… (il y a encore plein d’exemples !). Si tu ne t’es jamais demandé si tu es privilégié·e, c’est probablement que tu l’es !

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Ca peut être dû à une supériorité numérique : une personne sur cinq est en situation de handicap en France, ou une norme sociale perpétrée. « La femme et ses entrailles sont la propriété de l’homme » Le code Napoléon en 1804

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Quand une personne est transgenre et en situation de handicap, elle subit le validisme et la transphobie, soit deux oppressions différentes.

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Ayant une minorité de personnes transgenre dans le milieu médical et inversement, il est difficile de retrouver des personnes qui nous ressemblent ou nous acceptent.

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En clair, on devient une minorité d’une minorité.

On subit du validisme, de la transphobie ainsi que la solitude et le manque de représentations.

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Il est donc important d’avoir des endroits et des gens qui nous ressemblent pour :

– faire une pause

– pouvoir être nous même

– échanger, trouver des solutions, s’aider et se soutenir

– (se) montrer qu’on existe

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Nous devons avoir ces endroits non pas parce qu’on veut s’exclure, mais par besoin de faire une pause dans une société violente qui ne nous prend pas en compte.

Cette BD vous a été donnée en libre lecture bénévolement après 2 jours de travail, de l’énergie et du matériel dépensé. Pour soutenir l’auteur·ice, n’hésite pas à lui faire un petit don sur paypal.me/lesgaleresdunpanda ou fais un tour dans la rubrique « Boutique » ! <3

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Zine de la Queerantaine

Sur une initiative de Panda, plusieurs queer confiné.e.s se sont réuni.e.s pour vous concocter un tout premier zine spécial confiné de 45 pages ! De quoi nous et vous occuper 🙂 Retrouve 8 artistes qui vont partager avec toi des petits bouts d’elleux depuis leur appart’. Plusieurs sujets sensibles sont abordés dans ce zine, mais ne t’en fais pas, un petit trigger warning (TW) sera déposé juste avant. Ce zine n’est pas voué à être disponible en version papier pour le moment, mais si ça t’intéresse que ça le soit, hésite pas à déposer un petit commentaire pour nous le signaler !

Bonne lecture et bon confinement. Prends soin de toi et de tes proches, reste chez toi.

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La théorie des cuillères (version jeu vidéo)

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La vie de malade chronique, c’est un peu comme un jeu vidéo où t’as un nombre limité de déplacements pour finir ton niveau. Il faut au moins 2 autres déplacements pour finir ce niveau !

On appelle ça « la théorie des cuillères »

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Dans le jeu, chaque pas te coûte un déplacement. Dans la vie, chaque action te demande de l’énergie.

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Des fois, tu trouve un petit quelque chose qui te redonne des points de déplacement.

Des fois, tu te fais attaquer par un monstre qui t’en fait perdre.

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Puis parfois tu es bloqué.e au milieu de ta route sans pouvoir terminer ton niveau.

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Les personnes qui n’ont pas de maladie chronique ont des points de déplacement illimités.

Je suis pas mauvais joueur, mais parfois ça donne l’impression qu’iels trichent.

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On a le même jeu mais pas les mêmes règles.

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Live table ronde #1

Qui a dit qu’on passerait une quarantaine dans s’occuper ? Poir la peine, Panda se lance dans une table ronde avec vous toustes, peu importe votre localisation ! Cela se fera sous forme de table ronde, j’expliquerai quelques termes, concepts, ma perception des choses et autres, puis vois pourrez vous exprimer via les commentaires pour parler de votre ressenti et vécu, poser des questions… Le tout sur le thème « Neuroatypie et relations sociales (polyamour et amitiés) ». Je vous attends nombreu•x•ses !