La convergence des luttes (pour les nul·le·s)
Convergence des luttes : démarche politique visant à faire tendre vers un seul et même point des luttes différentes mais proches.
Intersectionnalité : Terme venant de l’afroféminisme pour désigner les personnes subissant le racisme et le sexisme.
Les personnes non racisées (qui ne subissent pas le racisme) se sont approprié ce terme, le mieux est de le laisser aux personnes concernées.
Socialement, certaines personnes sont privilégiées car leur position dans la socièté est plus simple comparée à d’autres.
Ces personnes, souvent sans s’en rendre compte, ont intégré leur position et continuent à perpétrer ça. Du coup c’est toujours les mêmes qui sont tranquille
Avoir une position sociale supérieure à celle de quelqu’un d’autre, ça nous amène à une dominance. Et cette dominance amène l’idée qu’une catégorie prône sur l’autre, donc oppresse. Les oppressions inversées n’existent pas.
Concrètement, ça donne :
Les hommes supérieurs aux femmes, les hétérosexuels par rapport aux homosexuels / bisexuels / pansexuels, les blanc·he·s aux racisé·e·s, les riches aux pauvres, les valides aux personnes en situation de handicap, les personnes cisgenre aux personnes transgenre… (il y a encore plein d’exemples !). Si tu ne t’es jamais demandé si tu es privilégié·e, c’est probablement que tu l’es !
Ca peut être dû à une supériorité numérique : une personne sur cinq est en situation de handicap en France, ou une norme sociale perpétrée. « La femme et ses entrailles sont la propriété de l’homme » Le code Napoléon en 1804
Quand une personne est transgenre et en situation de handicap, elle subit le validisme et la transphobie, soit deux oppressions différentes.
Ayant une minorité de personnes transgenre dans le milieu médical et inversement, il est difficile de retrouver des personnes qui nous ressemblent ou nous acceptent.
En clair, on devient une minorité d’une minorité.
On subit du validisme, de la transphobie ainsi que la solitude et le manque de représentations.
Il est donc important d’avoir des endroits et des gens qui nous ressemblent pour :
– faire une pause
– pouvoir être nous même
– échanger, trouver des solutions, s’aider et se soutenir
– (se) montrer qu’on existe
Nous devons avoir ces endroits non pas parce qu’on veut s’exclure, mais par besoin de faire une pause dans une société violente qui ne nous prend pas en compte.
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